domingo, noviembre 04, 2007

Campos de Criptana


- "Hay que ser snob: conduciendo por mitad de la Mancha y escuchando a Édith Piaf"
- "Es que uno es pobre pero con clase (dijo mientras miraba la bolsa de patatas de Casa Paco que le acompañarían todo el viaje en el asiento de atrás)
- "Además que mejor sitio que en la tierra de quien en su día representó la belleza y el glamour de esta tierra de bandidos" (pensó para sus adentros)

Monólogo de un esquizofrénico con las endorfinas embotadas




Je revois la ville en fête et en délire

Suffoquant sous le soleil et sous la joie
Et j'entends dans la musique les cris, les rires
Qui éclatent et rebondissent autour de moi
Et perdue parmi ces gens qui me bousculent
Étourdie, désemparée, je reste là
Quand soudain, je me retourne, il se recule,
Et la foule vient me jeter entre ses bras...

Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Écrasés l'un contre l'autre
Nous ne formons qu'un seul corps
Et le flot sans effort
Nous pousse, enchaînés l'un et l'autre
Et nous laisse tous deux
Épanouis, enivrés et heureux.

Entraînés par la foule qui s'élance
Et qui danse
Une folle farandole
Nos deux mains restent soudées
Et parfois soulevés
Nos deux corps enlacés s'envolent
Et retombent tous deux
Épanouis, enivrés et heureux...

Et la joie éclaboussée par son sourire
Me transperce et rejaillit au fond de moi
Mais soudain je pousse un cri parmi les rires
Quand la foule vient l'arracher d'entre mes bras...

Emportés par la foule qui nous traîne
Nous entraîne
Nous éloigne l'un de l'autre
Je lutte et je me débats
Mais le son de sa voix
S'étouffe dans les rires des autres
Et je crie de douleur, de fureur et de rage
Et je pleure...

Entraînée par la foule qui s'élance
Et qui danse
Une folle farandole
Je suis emportée au loin
Et je crispe mes poings, maudissant la foule qui me vole
L'homme qu'elle m'avait donné
Et que je n'ai jamais retrouvé...

Compositores argentinos, vals peruano..., no importa, es universal y Piaf se basó en esta maravilla para parir un nuevo ser con vida y carácter propio...


No te asombres si te digo lo que fuiste
Una ingrata con mi pobre corazón
Porque el brillo de tus lindos ojos negros
Alumbraron el camino de otro amor

Y pensar que te adoraba ciegamente
Que a tu lado como nunca me sentí
Y por esas cosas raras de la vida
Sin el beso de tu boca yo me ví

Amor de mis amores, reina mía, ¿Qué me hiciste
Que no puedo conformarme sin poderte contemplar?
Ya que pagaste mal mi cariño tan sincero
Sólo conseguirás que no te nombre nunca más
Amor de mis amores si dejaste de quererme
No hay cuidado que la gente de eso no se enterará
¿Qué gano con decir que una mujer cambió mi suerte?
Se burlarán de mí, que nadie sepa mi sufrir

El silencio que se quiebra en la guitarra
Nuestra ronda, amor, lo hace en su cantar
Y la noche lo convierte en serenata
A esos ojos que me niegan su mirar
Si la noche consiguiera tu mirada
Las estrella dejarían de brillar
Y entre notas de bandurrias y guitarras
Nuestra ronda te daría este cantar.

Édith Piaf "La Foule" y Sandra Luna "Que nadie sepa mi sufrir"

No hay comentarios: